Préparer ses travaux : connaître le lexique autour des escaliers

Avant de débuter les travaux, il est crucial d’avoir de bonnes notions sur les terminologies autour des escaliers pour pouvoir échanger avec les professionnels comme il se doit, mais aussi pour proposer son avis sur les détails techniques du projet. Connaître chaque constituant et son rôle spécifique d’une part et appréhender le lexique autour de l’installation de l’escalier à proprement parler d’autre part.

Quels éléments sont formés autour de la marche d’un escalier

L’escalier est une structure conçue pour passer d’étage en étage ou de chambre en chambre. Un escalier respectant les normes est composé de plusieurs pièces qui sont interdépendantes et pratiques les unes comme les autres.

La marche : La marche est un constituant important, étant donné que c’est la surface sur laquelle on pose le pied pour la montée et la descente. Sa forme varie selon la surface.

Emmarchement : surface utilisée de l’escalier. Pour être précisé, il se traduit par la longueur de chaque marche entre les limons latéraux. Toutes les terminologies autour des escaliers sont bonnes à savoir avant d’entrer en action.

Contremarche : partie verticale qui relie les deux marches, elle assure la solidité de la structure. Par contre, elle empêche la lumière de l’éclairer. D’ailleurs, des modèles d’escalier en particulier en sont dépourvus, car elle n’est pas indispensable.

Le giron : est la distance entre deux nez de marche. En mesure, il s’agit de la valeur de la profondeur de marche. Il est essentiel de respecter la mesure du giron pour une utilisation confortable de l’escalier.

Le nez de marche: il s’agit du bord qui ressort au niveau de la contremarche. Il ne doit pas dépasser les 10 cm pour éviter les chutes.

La hauteur de marche : cette partie verticale de la marche désigne la distance entre deux pas d’escalier qui se suivent.

La volée : elle constitue la ligne de marches continues entre les paliers consécutifs.

Le balancement : est une des terminologies autour des escaliers pour désigner une technique permettant aux marches de rester droites dans les tournants.

Quels sont les éléments du support d’un escalier ?

Le support garantit toute la sécurité d’un escalier, car il le soutient. Chaque pièce assure donc sa solidité. Notez que le choix du support impacte le design de l’escalier, et donc de la maison, qu’il soit plus imposant ou plus discret.

Le limon

Cette terminologie autour des escaliers désigne leur base. Il maintient les marches de chaque côté et est également le soutien du garde-corps et de la rambarde. Pouvant être conçu avec des matières de votre choix, béton, bois ou acier, le nombre de limons dépend par contre de la forme de l’escalier. On rencontre certains modèles équipés de deux limons latéraux et d’autres avec un seul limon central.

La crémaillère

Celle-ci joue également le rôle de support à l’image des limons. La différence est qu’elle est dotée d’encoches pour fixer la marche. Une structure peut avoir un limon et une crémaillère ensemble, à condition que la forme de l’escalier soit compatible avec cette conception. Le cas contraire, une seule crémaillère est posée au sein d’un escalier.

Le poteau

Quant à cette pièce, elle est non seulement un élément maître de la décoration, mais aussi un pilier qui renforce l’escalier. Il est fabriqué pour maintenir le garde-corps et les marches en place. En même temps, les limons et les contremarches s’y accrochent fermement.

Le garde-corps

Cette partie est conçue pour assurer la sécurité des personnes qui utilisent l’escalier. Il se compose de quelques pièces :

  • Main courante : cette partie supérieure du garde-corps, elle sert d’appuie pendant l’utilisation de l’escalier ;
  • Balustre : c’est un constituant vertical installé entre la main courante et la partie sur laquelle le pied se pose. Elle vient soutenir le garde-corps ;
  • Lisse basse : il s’agit d’une pièce horizontale que l’on trouve à proximité de la main courante et du limon.

D’autres termes à savoir

D’autres terminologies autour des escaliers entrent en considération dès que l’on entre dans le domaine de la construction d’escalier. Tout comme avec la structure, tous les éléments autour de la pose ont des noms spécifiques.

  • Trémie : c’est une ouverture comprise au niveau du top de l’escalier et donc à l’entrée du niveau supérieur. Elle est aussi appelée chevêtre ;
  • Encombrement : équivalent d’une vue d’oiseau de la surface au sol où l’escalier est installé. En d’autres termes, c’est l’espace du sol, engagé par la construction ;
  • Echappée : c’est l’écart entre le bord de la trémie et la marche. On peut aussi l’appeler échappée de tête ou coup de tête ;
  • Ligne de foulée : est une terminologie autour des escaliers indiquant la ligne de référence qui montre la direction à suivre lors d’une escalade et descente de l’escalier ;
  • Reculement : souligne la longueur de l’escalier à la base de la ligne de foulée ;
  • Dénivelée ou hauteur à monter : est la distance à parcourir en partant du plancher jusqu’à l’extrémité de l’escalier.