Les étapes de construction
La construction d’un escalier dans un bâtiment suit des procédés techniques précis. L’objectif est d’obtenir un résultat fiable et sécuritaire.
Les étapes pour construire un escalier intérieur
D’abord, mesurez la hauteur générale puis estimez la quantité idéale de marches. Les limons et les contremarches sont ensuite fixés perpendiculairement. Pour le coffrage, vissez les planches entre elles et déposez l’armature. Pour réaliser un tournant, il faut créer un angle droit.
Lors de la pose des marches, elles doivent être symétriques. D’une hauteur maximale de 21 centimètres, chacune d’elles possède un giron n’excédant pas une trentaine de centimètres. Un palier est à prévoir si la composition de votre escalier excède 25 marches.
Comment sécuriser votre escalier intérieur ?
Les normes sur l’installation d’escalier intérieur prévoient l’obligation de l’équiper d’une rambarde. Cette structure est indispensable pour les individus en situation de handicap qui s’en servent comme appui. En outre, il réduit les risques de chutes.
Les rambardes doivent posséder une hauteur de 80 à 90 centimètres avec des intervalles réguliers. Leur pose commence de la trémie au nez-de-marche. Pour ceux souhaitant économiser du temps et de l’argent, les mains-courantes et rampes d’escalier existent en kit. Des poteaux de bois aux plaques de verre, tout est utilisable pour créer un garde-corps.
L’escalier en kit : un escalier installable soi-même
L’escalier fourni en kit est créé à la chaîne dans les usines, sous diverses formes et pour tous les espaces. Contrairement au sur-mesure, ce modèle peut requérir quelques découpes. D’un point de vue économique, le prix d’un kit est nettement plus abordable, même pour les bois massifs.
Bien que découlant d’une production en série, il est possible de le personnaliser grâce aux finitions. En revanche, il est préférable de ne l’affecter qu’à un usage secondaire et d’acheter des rampes séparément. Sa pose consiste à clouer les marches aux planches de soutien.